Organiques, triviaux et parfois drôles, autant que sages et distanciés, les proverbes mongols nous transportent au coeur de la steppe : à cheval, dans l’odeur et la chaleur du troupeau, au milieu des collines, dans l’intimité de la yourte… Ils nous immergent dans la vie quotidienne des éleveurs nomades, parmi le peuple de Gengis Khan. Et comme par miracle, ces maximes ciselées au vent des grandes prairies asiatiques font écho à nos vies sédentaires occidentales.
« Je suis la plaine et la montagne, le pâturage et la tempête. Je suis le cavalier. Je suis ce pays que je parcours et foule sans répit. Je m’abrite sous le feutre des bêtes qui broutent la steppe et dont je me nourris. » semblent murmurer ces viatiques plus légers que l’air.